45 minutes et 38 secondes par Asasky
Dans la série de mes chroniques, voici une nouvelle d’Asasky dont j’avais déjà fait une chronique, voilà plusieurs années. Elle était plus détaillée et plus dure. Revenir dessus m’a également poussé à relire le texte, pour me rendre compte que certaines de mes critiques avaient été prises en compte et que je n’avais pas . J’ai reformulé ma chronique pour correspondre au format de ce blog et elle n’aura rien à voir avec la précédente.
Le résumé
« Tous les vendredis, Camille s’enfonce dans le bus et suis le chemin derrière ses lunettes, jusqu’à ce que ses yeux trouvent ceux de Noah, son camarade de classe. Et ces quarante-cinq minutes et trente-huit secondes de trajet se transforment en un moment complètement hors du temps.
(Petite nouvelle pour le Concours de la Saint-Valentin 2018 des Ambassadeurs) »
Où lire
Vous pouvez lire cette histoire au sein d’un recueil de nouvelles sur Wattpad, en cliquant sur le lien suivant.
Cette nouvelle se trouve dans un recueil qui en contient huit. Je n’ai pas lu les autres mais je connais la qualité d’écriture de l’autrice.
Mon avis
Cette histoire est douce. On peut se poser et la lire comme on boirait un chocolat chaud en hiver. Elle est mignonne et offre de la douceur de bout en bout. Quarante-cinq minutes et trente-huit secondes ne cherchent pas à nous tenir en haleine. Au contraire, elle nous installe dans notre meilleur fauteuil et nous fait un câlin.
Une bonne utilisation des clichés
Il s’agit d’un cliché, celui de l’adolescent qui tombe amoureux d’un regard, perd son amour à sens unique de vue avant de le retrouver. La fin est ouverte, mais nous laisse espérer le meilleur. J’imagine parfaitement le « Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. » On critique souvent les clichés, rappelant à quel point ils nous ennuient, mais on oublie comme ils sont efficaces et peuvent nous entraîner lorsqu’ils sont bien maîtriser. Asasky maîtrise celui-ci avec excellence.
Une grande maîtrise de la langue française
Ce qui m’a particulièrement fait apprécier son texte, c’est aussi sa maîtrise de la répétition. Elle appuie sur ces fameuses quarante-cinq minutes et trente-huit secondes et nous offre un fil qui lie les évènements entre eux. Ceci associé à des descriptions marquantes et des métaphores très sympathiques m’a permis de me laisser entraîner par le texte. Je me suis prixe à me sentir bercer par le mouvement du bus avec Camille, par exemple. Je me suis retrouvæ à la fin plus vite que je l’aurais imaginé.
Et sur ce, je vous souhaite une agréable lecture.
Si, après avoir lu ma chronique sur la nouvelle d’Asasky, vous souhaitez découvrir mes autres chroniques, n’hésitez pas à vous rendre sur la page suivante.
3 Comments
Edward Butcher
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